On ne peut se balader rue de Fer sans remarquer cet édifice religieux construit de briques enduites d’une couleur rouge foncé et de pierres de Meuse abrité derrière une grille et désormais couronné d’échafaudages. Son style baroque attire tous les regards.
Mais il a bien triste mine depuis mars 2008, date à laquelle les autorités communales sont contraintes à la fermeture au public. En effet, les experts consultés sont unanimes, la charpente de bois de la toiture, envahie par les infiltrations d’eau, menace de s’effondrer par le centre engendrant de sérieux problèmes de stabilité et de sécurité.
Etre et avoir été
Construite en 1628 par les Pères Carmes, l’église Saint Joseph voit le jour pour desservir leur couvent voisin fondé en 1622, détruit lors de la Révolution française. Elle devient paroissiale en 1803. Depuis 1828, à la suite d’une donation d’un ancien Carme, Sébastien Lebrun, la fabrique d’église devient propriétaire et est chargée de la gestion de ce patrimoine en bon père de famille. Afin de mieux répondre à sa fonction paroissiale, l’édifice est partiellement transformé en 1866. L’église est classée par arrêté royal en 1936.
Et renaître…
Malgré les mesures provisoires entreprises en 2009, la problématique de la consolidation et de la sécurité n’a pu être résolue.
En 2014, une tour-titan est installée sous la croisée du transept afin d’en maintenir la stabilité.
Enfin, en 2016, sur les conseils du bureau d’études BGS, l’entreprise de Graeve veille à l’étançonnement des clés de voûtes, à la dépose de lampadaires, au démontage partiel du podium, à la mise en œuvre des câbles en acier galvanisé avec percements et tendeurs, et au blocage de l’assemblage arbalétrier/entrait retroussé.
Sensible à la beauté et à la prestance de cette église, l’Echevin en charge du Patrimoine, Tanguy AUSPERT, entreprend un vaste projet de restauration globale et définitive de l’église.
Véritable cure de jouvence, les travaux seront exceptionnels !
Les travaux, entrepris dès septembre 2017, sont principalement axés sur la restauration de la double charpente, des toitures et des murs qui le nécessiteront. Attribués aux Entreprises namuroises BAJART pour un montant total de 1.161.574,51 €, ils seront subsidiés à hauteur de 988.468,16 € par la Région wallonne en raison du classement de l’édifice.
Ce chantier d’envergure, qui devrait durer un an, permettra à la Ville d’amorcer la seconde phase du projet de réaffectation de l’édifice.
La localisation, la beauté et l’intérêt patrimonial de cette église justifient, en effet, pleinement son ouverture au public.
Dans cette optique, une affectation culturelle est actuellement à l’étude par l’Echevinat de la Culture et ce, en étroite collaboration avec l’Evêché.
En attendant cette concrétisation, l’Echevin Tanguy Auspert se fait une joie de voir ce lieu renforcé et relifté pour son 400ème anniversaire !
Mais il a bien triste mine depuis mars 2008, date à laquelle les autorités communales sont contraintes à la fermeture au public. En effet, les experts consultés sont unanimes, la charpente de bois de la toiture, envahie par les infiltrations d’eau, menace de s’effondrer par le centre engendrant de sérieux problèmes de stabilité et de sécurité.
Etre et avoir été
Construite en 1628 par les Pères Carmes, l’église Saint Joseph voit le jour pour desservir leur couvent voisin fondé en 1622, détruit lors de la Révolution française. Elle devient paroissiale en 1803. Depuis 1828, à la suite d’une donation d’un ancien Carme, Sébastien Lebrun, la fabrique d’église devient propriétaire et est chargée de la gestion de ce patrimoine en bon père de famille. Afin de mieux répondre à sa fonction paroissiale, l’édifice est partiellement transformé en 1866. L’église est classée par arrêté royal en 1936.
Et renaître…
Malgré les mesures provisoires entreprises en 2009, la problématique de la consolidation et de la sécurité n’a pu être résolue.
En 2014, une tour-titan est installée sous la croisée du transept afin d’en maintenir la stabilité.
Enfin, en 2016, sur les conseils du bureau d’études BGS, l’entreprise de Graeve veille à l’étançonnement des clés de voûtes, à la dépose de lampadaires, au démontage partiel du podium, à la mise en œuvre des câbles en acier galvanisé avec percements et tendeurs, et au blocage de l’assemblage arbalétrier/entrait retroussé.
Sensible à la beauté et à la prestance de cette église, l’Echevin en charge du Patrimoine, Tanguy AUSPERT, entreprend un vaste projet de restauration globale et définitive de l’église.
Véritable cure de jouvence, les travaux seront exceptionnels !
Les travaux, entrepris dès septembre 2017, sont principalement axés sur la restauration de la double charpente, des toitures et des murs qui le nécessiteront. Attribués aux Entreprises namuroises BAJART pour un montant total de 1.161.574,51 €, ils seront subsidiés à hauteur de 988.468,16 € par la Région wallonne en raison du classement de l’édifice.
Ce chantier d’envergure, qui devrait durer un an, permettra à la Ville d’amorcer la seconde phase du projet de réaffectation de l’édifice.
La localisation, la beauté et l’intérêt patrimonial de cette église justifient, en effet, pleinement son ouverture au public.
Dans cette optique, une affectation culturelle est actuellement à l’étude par l’Echevinat de la Culture et ce, en étroite collaboration avec l’Evêché.
En attendant cette concrétisation, l’Echevin Tanguy Auspert se fait une joie de voir ce lieu renforcé et relifté pour son 400ème anniversaire !