Impossible de passer à côté sans les voir : les travaux de rénovation de l’église Saint-Jean-Baptiste, place du Marché aux Légumes.
En cours depuis novembre 2019, retardés comme beaucoup de chantiers par la crise Covid, la phase n°1 de ce chantier est malgré tout terminée.
Pour rappel, sur la proposition de l’Echevin en charge du Patrimoine, Tanguy Auspert, et en concertation avec la Fabrique d’Eglise et l’architecte André Rouelle, le Collège s’était alors penché sur un plan pluri-annuel d’investissements ainsi que sur le planning des travaux. Ils devraient s’étaler de 2019 à 2029, les plus urgents étant bien entendu prioritaires.
Les problèmes de stabilité ont rapidement été pointés, que ce soit au niveau du flanc nord ou des annexes (sacristie, salle de réunion et baptistère). La déformation du flanc nord, l’affaissement de la lanterne de la chapelle sud, ou encore l’effondrement du plafond de la sacristie sont quelques-unes des conséquences visibles à l’œil nu.
Cependant, il a également fallu prendre en compte les ouvrages et décors. Sur cet aspect du dossier, les travaux menés par le comité d’accompagnement ont mis en lumière la nécessité de protéger les décors (enduits et peintures) au cœur de l’église Saint-Jean.
Avec le temps, le bâtiment présente des dégradations liées, à la fois, à la technique de chauffage par air pulsé et aux petits travaux successifs. C’est dans ce contexte qu’il a été décidé de procéder à une étude préalable du décor. La dépense se monte à 45.656,26 euros TVAC.
L’objectif de cette étude est évident : identifier les pièces et les éventuels problèmes qu’elles présentent mais aussi établir les méthodes de conservation pendant les travaux.
Et c’est donc l’entreprise « Profiel sprl » qui a procédera aux différentes analyses… Un marché que l’entreprise a remporté en avril 2019. L’étude pourra commencer dès la fin de la première phase.
En cours depuis novembre 2019, retardés comme beaucoup de chantiers par la crise Covid, la phase n°1 de ce chantier est malgré tout terminée.
Pour rappel, sur la proposition de l’Echevin en charge du Patrimoine, Tanguy Auspert, et en concertation avec la Fabrique d’Eglise et l’architecte André Rouelle, le Collège s’était alors penché sur un plan pluri-annuel d’investissements ainsi que sur le planning des travaux. Ils devraient s’étaler de 2019 à 2029, les plus urgents étant bien entendu prioritaires.
Les problèmes de stabilité ont rapidement été pointés, que ce soit au niveau du flanc nord ou des annexes (sacristie, salle de réunion et baptistère). La déformation du flanc nord, l’affaissement de la lanterne de la chapelle sud, ou encore l’effondrement du plafond de la sacristie sont quelques-unes des conséquences visibles à l’œil nu.
Cependant, il a également fallu prendre en compte les ouvrages et décors. Sur cet aspect du dossier, les travaux menés par le comité d’accompagnement ont mis en lumière la nécessité de protéger les décors (enduits et peintures) au cœur de l’église Saint-Jean.
Avec le temps, le bâtiment présente des dégradations liées, à la fois, à la technique de chauffage par air pulsé et aux petits travaux successifs. C’est dans ce contexte qu’il a été décidé de procéder à une étude préalable du décor. La dépense se monte à 45.656,26 euros TVAC.
L’objectif de cette étude est évident : identifier les pièces et les éventuels problèmes qu’elles présentent mais aussi établir les méthodes de conservation pendant les travaux.
Et c’est donc l’entreprise « Profiel sprl » qui a procédera aux différentes analyses… Un marché que l’entreprise a remporté en avril 2019. L’étude pourra commencer dès la fin de la première phase.
256.780 euros de subsides
L’édifice, restauré en 1616, 1890 et classé en 1936, comporte également de nombreuses traces de vétusté. A l’extérieur, on remarque des pierres éclatées, déstabilisées, délogées, ou encore fendues. A l’intérieur de l’édifice, l’état de délabrement se révèle encore plus explicite. Les surfaces enduites sont en mauvais état (cassures, fissures, décollements, …), tout comme les voûtes, le carrelage, les vitraux…
En outre, le système de chauffage nécessitait d’être remplacé : en expulsant l’air chaud, celui-ci se condense au contact des parois froides des voûtes, ce qui fait que les peintures se craquellent et que les enduits perdent leur cohésion.
L’installation électrique est également totalement obsolète. Les câbles ne sont plus isolés et l’ensemble ne répond plus ni à l’usage du lieu, ni aux règles élémentaires de sécurité.
Bref… Il était grand temps. Et le Ministre Collin avait, alors, bien compris l’urgence : ce dernier avait d’octroyé les subsides nécessaires au bon déroulement du dossier en mai 2019 : 256.780 euros pour tout le projet, soit 825.131 euros TVAC.
Mais en quoi consistent les travaux ?
. Le premier lot, qui concerne la stabilité, le gros-œuvre, la charpente et la couverture, devrait s’étaler de 2018 à 2021 et est estimé à 656.998 € TVAC.
. Le deuxième concerne les menuiseries intérieures et extérieures. Estimé à 58.760 € TVAC.
. Le troisième lot, enfin, concerne les techniques spéciales et est estimé à 109.372 € TVAC.
En ce qui concerne les travaux terminés, il s’agit la phase 1. Elle regroupe la tranche 1 de chaque lot et la tranche 2 du lot 1. Autrement dit : de la démolition et rénovation des annexes, du début de la stabilisation du flanc nord et les travaux de toiture (réfection et nouvelle toiture), l’aménagement des abords, la finalisation du chauffage au sol et les finitions dans les annexes.
Le montant actuel de cette phase se monte 894.132 euros TVAC.
Quelle est la suite ?
Si la suite doit encore être budgétisée, elle comportera encore 3 autres phases :
La phase 2 portera, elle, sur les travaux extérieurs des façades, lanternes et toitures.
La phase 3 se focalisera sur les travaux intérieurs. Autrement dit, il s’agira de renouveler complètement l’installation électrique, de restaurer les enduits, de reconstruire et stabiliser les décors. Mais ce n’est pas tout, il faudra également revoir toutes les menuiseries et les surfaces carrelées et enfin, repeindre le tout.
La phase 4 s’attardera sur les travaux de restauration des vitraux.
Quant à la phase 5, elle se focalisera sur la restauration du mobilier comme l’autel, le jubé et l’orgue.
Et enfin, la phase 6 portera sur les œuvres picturales dans les autels.
Comme cela a déjà été évoqué, ce chantier s’étale sur une dizaine d’années.
L’édifice, restauré en 1616, 1890 et classé en 1936, comporte également de nombreuses traces de vétusté. A l’extérieur, on remarque des pierres éclatées, déstabilisées, délogées, ou encore fendues. A l’intérieur de l’édifice, l’état de délabrement se révèle encore plus explicite. Les surfaces enduites sont en mauvais état (cassures, fissures, décollements, …), tout comme les voûtes, le carrelage, les vitraux…
En outre, le système de chauffage nécessitait d’être remplacé : en expulsant l’air chaud, celui-ci se condense au contact des parois froides des voûtes, ce qui fait que les peintures se craquellent et que les enduits perdent leur cohésion.
L’installation électrique est également totalement obsolète. Les câbles ne sont plus isolés et l’ensemble ne répond plus ni à l’usage du lieu, ni aux règles élémentaires de sécurité.
Bref… Il était grand temps. Et le Ministre Collin avait, alors, bien compris l’urgence : ce dernier avait d’octroyé les subsides nécessaires au bon déroulement du dossier en mai 2019 : 256.780 euros pour tout le projet, soit 825.131 euros TVAC.
Mais en quoi consistent les travaux ?
. Le premier lot, qui concerne la stabilité, le gros-œuvre, la charpente et la couverture, devrait s’étaler de 2018 à 2021 et est estimé à 656.998 € TVAC.
. Le deuxième concerne les menuiseries intérieures et extérieures. Estimé à 58.760 € TVAC.
. Le troisième lot, enfin, concerne les techniques spéciales et est estimé à 109.372 € TVAC.
En ce qui concerne les travaux terminés, il s’agit la phase 1. Elle regroupe la tranche 1 de chaque lot et la tranche 2 du lot 1. Autrement dit : de la démolition et rénovation des annexes, du début de la stabilisation du flanc nord et les travaux de toiture (réfection et nouvelle toiture), l’aménagement des abords, la finalisation du chauffage au sol et les finitions dans les annexes.
Le montant actuel de cette phase se monte 894.132 euros TVAC.
Quelle est la suite ?
Si la suite doit encore être budgétisée, elle comportera encore 3 autres phases :
La phase 2 portera, elle, sur les travaux extérieurs des façades, lanternes et toitures.
La phase 3 se focalisera sur les travaux intérieurs. Autrement dit, il s’agira de renouveler complètement l’installation électrique, de restaurer les enduits, de reconstruire et stabiliser les décors. Mais ce n’est pas tout, il faudra également revoir toutes les menuiseries et les surfaces carrelées et enfin, repeindre le tout.
La phase 4 s’attardera sur les travaux de restauration des vitraux.
Quant à la phase 5, elle se focalisera sur la restauration du mobilier comme l’autel, le jubé et l’orgue.
Et enfin, la phase 6 portera sur les œuvres picturales dans les autels.
Comme cela a déjà été évoqué, ce chantier s’étale sur une dizaine d’années.