Paru dans le quotidien La Meuse ce 19 octobre 2010
Un peu d’objectivité, Monsieur Legrain!
“Un peu d’objectivité, Monsieur Legrain! Suite à l’article me concernant publié dans votre édition du 9 octobre 2010 sous le titre “Un peu de décence, Monsieur Auspert”, je souhaite, dans le cadre de la législation relative au droit de réponse, rectifier certaines confusions ou contre-vérités. Bien que le chef d’édition de la Meuse indique n’avoir à aucun moment écrit que “i[ l’intervention de T. Auspert était illégale ”, celui-ci précise par ailleurs “qu’on peut affirmer sans risque de se tromper que cette intervention (...) biaise les règles de l’appel d’offres ” laissant ainsi sous-entendre que la législation sur les marchés publics n’aurait pas été correctement suivie alors qu’elle ne s’applique pas aux ventes d’immeubles.
Affirmer que la procédure a été recommencée à zéro “quand le Collège a appris les agissements de Tanguy Auspert ” constitue une contre-vérité. Un rapport du Service Gestion immobilière du 31 mars 2009 indique noir sur blanc que “ le projet de délibération portant sur le principe de la vente a été présenté au Collège le 3 mars 2009, suivant le souhait de Monsieur l’Echevin Auspert de voir les ventes confiées au Comité d’acquisition d’immeubles par souci de simplification et de garantie ”’. Rapport que ne peut méconnaître l’auteur puisqu’il s’y réfère dans son article du 14 septembre 2010.
Accréditer la thèse selon laquelle “ le Collège a décidé de confier la gestion des ventes de patrimoine à l’administration et non au cabinet Auspert ” constitue également une contre-vérité. D’abord parce qu’il n’existe aucune délibération à ce sujet. Ensuite, parce que les opérations entourant la vente (réception des promesses d’achats, rédaction des projets de délibération...) ont toujours été assurées par le Service Gestion immobilière ou transmises à celui-ci. Dans son courrier du 15 décembre 2008, l’Institut Saint-Louis ne dit d’ailleurs pas autre chose lorsqu’il demande: “Devons-nous répondre à cet appel de l’agence Z ou pouvons-nous attendre que l’Administration, à savoir Madame Y (...) nous informe et nous indique la marche à suivre? ”
Par contre il est vrai que j’ai demandé à être déchargé de ce dossier dès le moment où le Conseil communal du 16 mars 2009 n’a pas suivi ma proposition de confier la vente de l’immeuble Golenvaux au Comité d’acquisition du SPF Finances. Comme les lecteurs l’auront compris, ces confusions et contre-vérités ne visent qu’à jeter le doute pour mieux accréditer la thèse selon laquelle ma “ grosse main” aurait été “une fois de plus” prise “dans le pot à confiture ” alors que la réalité des faits ou des décisions prises par le Collège communal démontrent à suffisance que tel n’est pas le cas".
Tanguy Auspert,
Echevin du Patrimoine, des Bâtiments et de la Jeunesse.
Un peu d’objectivité, Monsieur Legrain!
“Un peu d’objectivité, Monsieur Legrain! Suite à l’article me concernant publié dans votre édition du 9 octobre 2010 sous le titre “Un peu de décence, Monsieur Auspert”, je souhaite, dans le cadre de la législation relative au droit de réponse, rectifier certaines confusions ou contre-vérités. Bien que le chef d’édition de la Meuse indique n’avoir à aucun moment écrit que “i[ l’intervention de T. Auspert était illégale ”, celui-ci précise par ailleurs “qu’on peut affirmer sans risque de se tromper que cette intervention (...) biaise les règles de l’appel d’offres ” laissant ainsi sous-entendre que la législation sur les marchés publics n’aurait pas été correctement suivie alors qu’elle ne s’applique pas aux ventes d’immeubles.
Affirmer que la procédure a été recommencée à zéro “quand le Collège a appris les agissements de Tanguy Auspert ” constitue une contre-vérité. Un rapport du Service Gestion immobilière du 31 mars 2009 indique noir sur blanc que “ le projet de délibération portant sur le principe de la vente a été présenté au Collège le 3 mars 2009, suivant le souhait de Monsieur l’Echevin Auspert de voir les ventes confiées au Comité d’acquisition d’immeubles par souci de simplification et de garantie ”’. Rapport que ne peut méconnaître l’auteur puisqu’il s’y réfère dans son article du 14 septembre 2010.
Accréditer la thèse selon laquelle “ le Collège a décidé de confier la gestion des ventes de patrimoine à l’administration et non au cabinet Auspert ” constitue également une contre-vérité. D’abord parce qu’il n’existe aucune délibération à ce sujet. Ensuite, parce que les opérations entourant la vente (réception des promesses d’achats, rédaction des projets de délibération...) ont toujours été assurées par le Service Gestion immobilière ou transmises à celui-ci. Dans son courrier du 15 décembre 2008, l’Institut Saint-Louis ne dit d’ailleurs pas autre chose lorsqu’il demande: “Devons-nous répondre à cet appel de l’agence Z ou pouvons-nous attendre que l’Administration, à savoir Madame Y (...) nous informe et nous indique la marche à suivre? ”
Par contre il est vrai que j’ai demandé à être déchargé de ce dossier dès le moment où le Conseil communal du 16 mars 2009 n’a pas suivi ma proposition de confier la vente de l’immeuble Golenvaux au Comité d’acquisition du SPF Finances. Comme les lecteurs l’auront compris, ces confusions et contre-vérités ne visent qu’à jeter le doute pour mieux accréditer la thèse selon laquelle ma “ grosse main” aurait été “une fois de plus” prise “dans le pot à confiture ” alors que la réalité des faits ou des décisions prises par le Collège communal démontrent à suffisance que tel n’est pas le cas".
Tanguy Auspert,
Echevin du Patrimoine, des Bâtiments et de la Jeunesse.