Initié en 2010, le dossier de restauration de l’église Saint-Hilaire se concrétise enfin. L’ensemble des charpentes et toitures du chœur, du clocher et des nefs centrales et latérales vont être entièrement restaurées, et d’autres travaux connexes seront réalisés en parallèle.
Cette cure de jouvence fera le plus grand bien à cet édifice classé. Ces dernières années, il n’y avait que des petits travaux urgents qui avaient été entrepris : stabilisation d’une partie de la charpente, chauffage, restauration du vitrail du transept droit, réparation des corniches,…
Mais des véritables travaux de restauration, il n’y en avait plus eu depuis de nombreuses années déjà. Conséquence : le bâtiment a subi plusieurs dégradations. Certains anciens Temploutois prétendent d’ailleurs que le clocher aurait bougé lors de la seconde guerre mondiale. Les dégâts principaux restent néanmoins dus à des infiltrations d’eau qui ont fortement endommagé les structures des charpentes et les toitures. A l’intérieur de l’église, le plafonnage en a été la première victime. En 2012, encore, on constatait que le plafonnage du couloir entre le chœur et la sacristie était tombé. D’année en année, l’édifice se dégradait à vue d’œil …
Aujourd’hui, les travaux de grande ampleur ont enfin démarré et permettront à cette église de conserver le charme et la solidité qu’elle mérite en tant que patrimoine classé.
Une mission de restauration plus longue que prévue
En 1999, le Collège approuve le projet de contrat d’honoraires relatif à la restauration du clocher et de la nef centrale de l’église Saint-Hilaire de Temploux. Elle confie cette mission de restauration au bureau d’études Greisch, un des plus grands bureaux d’architecture d’Europe (avait notamment été désigné pour le viadue de Millau en France, et a participé à la construction de l’Aspire Tower à Doha au Qatar).
Après avoir défini les mesures d’urgence à réaliser, des travaux de stabilisation sont réalisés en 2001 pour stabiliser la charpente.
Quelques années plus tard, malgré les travaux et suite au constat des infiltrations d’eau à divers endroits malgré l’entretien scrupuleux des toitures par la fabrique d’église, le comité d’accompagnement convient de la nécessité d’étendre les travaux de stabilisation à l’ensemble de l’édifice.
En 2010, grâce à la prise en main du dossier par l’Echevin Tanguy Auspert, le Conseil marque son accord pour l’extension de la mission initiale de restauration de la charpente du clocher et de la nef centrale au chœur et aux nefs latérales.
Il faut alors entamer les procédures pour obtenir le certificat de patrimoine, document nécessaire pour pouvoir introduire le permis d’urbanisme. En octobre 2014, le certificat de patrimoine est délivré. Et en mai 2015, la Ville obtient finalement le permis d’urbanisme.
Près d’un million d’euros de travaux
Le marché a été attribué fin 2014 à l’entreprise G&Y Liégeois de Battice pour un montant de 961.211,60 € TVAC. Sur proposition du Ministre wallon du patrimoine Maxime Prévot, le gouvernement wallon a dégagé un subside 296.390 € pour ces travaux.
Concrètement, il sera principalement question de :
- Démonter toutes les toitures et charpentes
- Installer de nouvelles toitures et charpentes, avec une couverture d’ardoises naturelles.
- Renouveler les maçonneries de la tour
- Installer de nouveaux abats-sons
- Placer un nouveau système pour faire sonner les cloches (petits marteaux)
- Réparer la croix existante
- Fournir et poser un escalier avec palier (au niveau du clocher)
Tanguy Auspert, Premier Echevin en charge du Patrimoine et des cultes, se réjouit de voir les travaux enfin commencer. Encore un édifice classé qui, grâce à l’excellente collaboration entre la Ville et les entreprises compétentes, sera sécurisé et conservé pour de longues années encore.
Cette cure de jouvence fera le plus grand bien à cet édifice classé. Ces dernières années, il n’y avait que des petits travaux urgents qui avaient été entrepris : stabilisation d’une partie de la charpente, chauffage, restauration du vitrail du transept droit, réparation des corniches,…
Mais des véritables travaux de restauration, il n’y en avait plus eu depuis de nombreuses années déjà. Conséquence : le bâtiment a subi plusieurs dégradations. Certains anciens Temploutois prétendent d’ailleurs que le clocher aurait bougé lors de la seconde guerre mondiale. Les dégâts principaux restent néanmoins dus à des infiltrations d’eau qui ont fortement endommagé les structures des charpentes et les toitures. A l’intérieur de l’église, le plafonnage en a été la première victime. En 2012, encore, on constatait que le plafonnage du couloir entre le chœur et la sacristie était tombé. D’année en année, l’édifice se dégradait à vue d’œil …
Aujourd’hui, les travaux de grande ampleur ont enfin démarré et permettront à cette église de conserver le charme et la solidité qu’elle mérite en tant que patrimoine classé.
Une mission de restauration plus longue que prévue
En 1999, le Collège approuve le projet de contrat d’honoraires relatif à la restauration du clocher et de la nef centrale de l’église Saint-Hilaire de Temploux. Elle confie cette mission de restauration au bureau d’études Greisch, un des plus grands bureaux d’architecture d’Europe (avait notamment été désigné pour le viadue de Millau en France, et a participé à la construction de l’Aspire Tower à Doha au Qatar).
Après avoir défini les mesures d’urgence à réaliser, des travaux de stabilisation sont réalisés en 2001 pour stabiliser la charpente.
Quelques années plus tard, malgré les travaux et suite au constat des infiltrations d’eau à divers endroits malgré l’entretien scrupuleux des toitures par la fabrique d’église, le comité d’accompagnement convient de la nécessité d’étendre les travaux de stabilisation à l’ensemble de l’édifice.
En 2010, grâce à la prise en main du dossier par l’Echevin Tanguy Auspert, le Conseil marque son accord pour l’extension de la mission initiale de restauration de la charpente du clocher et de la nef centrale au chœur et aux nefs latérales.
Il faut alors entamer les procédures pour obtenir le certificat de patrimoine, document nécessaire pour pouvoir introduire le permis d’urbanisme. En octobre 2014, le certificat de patrimoine est délivré. Et en mai 2015, la Ville obtient finalement le permis d’urbanisme.
Près d’un million d’euros de travaux
Le marché a été attribué fin 2014 à l’entreprise G&Y Liégeois de Battice pour un montant de 961.211,60 € TVAC. Sur proposition du Ministre wallon du patrimoine Maxime Prévot, le gouvernement wallon a dégagé un subside 296.390 € pour ces travaux.
Concrètement, il sera principalement question de :
- Démonter toutes les toitures et charpentes
- Installer de nouvelles toitures et charpentes, avec une couverture d’ardoises naturelles.
- Renouveler les maçonneries de la tour
- Installer de nouveaux abats-sons
- Placer un nouveau système pour faire sonner les cloches (petits marteaux)
- Réparer la croix existante
- Fournir et poser un escalier avec palier (au niveau du clocher)
Tanguy Auspert, Premier Echevin en charge du Patrimoine et des cultes, se réjouit de voir les travaux enfin commencer. Encore un édifice classé qui, grâce à l’excellente collaboration entre la Ville et les entreprises compétentes, sera sécurisé et conservé pour de longues années encore.