Celui qui ne se souvient pas du passé est condamné à le revivre (Santayana)
Au sortir de la seconde guerre mondiale, on avait dit « Plus jamais ça ! ». Et pourtant, l’histoire récente est venue nous rappeler toute l’acuité de ces mots. La cruauté, la barbarie, le racisme ou la peur de l’autre restent malheureusement toujours bel et bien d’actualité. Face à la négation de la dignité humaine, des hommes et des femmes ont posé des actes d'une infinie humanité et d'une totale abnégation au nom de la liberté. Leur sacrifice ultime ne doit pas rester dans l’oubli graduel de l’Histoire. C’est pour cette raison qu’un devoir de mémoire s’impose tout naturellement aux jeunes générations.
Le Fort de Breendonk est un camp militaire belge, situé à une vingtaine de kilomètres au sud d’Anvers. Il a servi de camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit du seul camp de concentration qui fut implanté en Belgique. Breendonk, n’évoque pourtant pas l’effroi d’Auschwitz. A tort: on y brisait les corps et les âmes avec la même inhumanité. La transmission de la mémoire des génocides, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre est, en ce sens, indispensable. Il est primordial de fournir des outils adaptés aux générations futures afin qu’elles puissent décrypter le monde dans lequel elles vivent. La connaissance du passé constitue une pierre angulaire de la construction du futur et de l’éducation de nos jeunes.
Depuis 2007, l’Echevinat de la Jeunesse a mis sur pied le programme « Devoir de mémoire », il a pour objectif de sensibiliser les jeunes à la citoyenneté au travers de la visite du Mémorial du Fort de Breendonk et de la Caserne Dossin à Malines. Au total, ce ne sont pas moins de 4.000 jeunes qui ont découvert ces lieux de mémoire dans le cadre d’un projet pédagogique porté par le Service Jeunesse en collaboration avec les écoles namuroises.
Le Fort de Breendonk est un camp militaire belge, situé à une vingtaine de kilomètres au sud d’Anvers. Il a servi de camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit du seul camp de concentration qui fut implanté en Belgique. Breendonk, n’évoque pourtant pas l’effroi d’Auschwitz. A tort: on y brisait les corps et les âmes avec la même inhumanité. La transmission de la mémoire des génocides, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre est, en ce sens, indispensable. Il est primordial de fournir des outils adaptés aux générations futures afin qu’elles puissent décrypter le monde dans lequel elles vivent. La connaissance du passé constitue une pierre angulaire de la construction du futur et de l’éducation de nos jeunes.
Depuis 2007, l’Echevinat de la Jeunesse a mis sur pied le programme « Devoir de mémoire », il a pour objectif de sensibiliser les jeunes à la citoyenneté au travers de la visite du Mémorial du Fort de Breendonk et de la Caserne Dossin à Malines. Au total, ce ne sont pas moins de 4.000 jeunes qui ont découvert ces lieux de mémoire dans le cadre d’un projet pédagogique porté par le Service Jeunesse en collaboration avec les écoles namuroises.
Afin de rendre plus concrètes et plus modernes ces visites, l'Echevinat de la Jeunesse propose aux écoles de réaliser un reportage photos de leur visite et de participer à un concours. Cette approche se fait dans le respect de ce qu’y a été vécu et permet au jeune de pouvoir exprimer son ressenti face à la découverte des horreurs passées et ce, par des moyens de communication actuels. Chaque école remet un reportage d’une trentaine de photos, agrémentées d’un commentaire court et incisif, qui incite à une réflexion plus en profondeur et un jury de professionnels sélectionne la classe lauréate qui aura la chance de voir son reportage exposé durant une semaine.
Cette année, l’exposition « Devoir de Mémoire » aura lieu du 20 au 29 mai dans la verrière du Parlement Wallon.
Donner sens à la transmission de la mémoire passe par la réappropriation de celle-ci par les générations d’aujourd’hui pour éviter qu’une telle déshumanisation se reproduise à l’avenir. Tel est ce « Devoir de mémoire » que nous souhaitons offrir à nos jeunes namurois et qui est également la mission première de l’Asbl Territoires de la Mémoire.
A l’instar de 142 autres communes et des provinces de Namur, Liège et Luxembourg, la Ville de Namur est entrée dans le réseau Territoires de Mémoire en 2010. Devenir « Territoire de Mémoire », c’est s’engager aux cotés de nombreuses villes et communes pour lutter contre les actes inhumains afin de préserver les libertés et les valeurs démocratiques de chacun. En effet, l’Asbl « Territoires de la Mémoire » , fondée en 1993, est un Centre d’Education à la Résistance et à la Citoyenneté qui, pour effectuer un « Travail de Mémoire » auprès des enfants, des jeunes et des adultes développe diverses initiatives afin de transmettre le passé et encourager l’implication de tous dans la construction d’une société démocratique garante des libertés fondamentales.
Grâce au partenariat entre la Ville de Namur et les Territoires de la Mémoire, le Service Jeunesse bénéficie de riches supports pédagogiques permettant d’étoffer son programme de « Devoir de Mémoire » établi auprès de nos jeunes namurois. L’Asbl propose différentes expositions itinérantes abordant des thématiques telles que: Passeurs de Mémoire, Triangle rouge ou encore Traces une exposition photographique présentant des lieux de mémoire et des camps.
L’Asbl propose également la visite du Parcours symbolique : au travers de témoignages de rescapés et d’extraits de film, le visiteur est amené à s’interroger : aurais-je été victime ou bourreau ? Cette mise en situation symbolique pose la question de la responsabilité de chaque citoyen et de l’implication individuelle. Le Parcours symbolique, bénéficie d’un encadrement pédagogique: lors de la réservation, les groupes reçoivent un dossier préparatoire. Une kyrielle d’autres supports sont mis à la disposition des Villes membres du réseau.
Cette année, l’exposition « Devoir de Mémoire » aura lieu du 20 au 29 mai dans la verrière du Parlement Wallon.
Donner sens à la transmission de la mémoire passe par la réappropriation de celle-ci par les générations d’aujourd’hui pour éviter qu’une telle déshumanisation se reproduise à l’avenir. Tel est ce « Devoir de mémoire » que nous souhaitons offrir à nos jeunes namurois et qui est également la mission première de l’Asbl Territoires de la Mémoire.
A l’instar de 142 autres communes et des provinces de Namur, Liège et Luxembourg, la Ville de Namur est entrée dans le réseau Territoires de Mémoire en 2010. Devenir « Territoire de Mémoire », c’est s’engager aux cotés de nombreuses villes et communes pour lutter contre les actes inhumains afin de préserver les libertés et les valeurs démocratiques de chacun. En effet, l’Asbl « Territoires de la Mémoire » , fondée en 1993, est un Centre d’Education à la Résistance et à la Citoyenneté qui, pour effectuer un « Travail de Mémoire » auprès des enfants, des jeunes et des adultes développe diverses initiatives afin de transmettre le passé et encourager l’implication de tous dans la construction d’une société démocratique garante des libertés fondamentales.
Grâce au partenariat entre la Ville de Namur et les Territoires de la Mémoire, le Service Jeunesse bénéficie de riches supports pédagogiques permettant d’étoffer son programme de « Devoir de Mémoire » établi auprès de nos jeunes namurois. L’Asbl propose différentes expositions itinérantes abordant des thématiques telles que: Passeurs de Mémoire, Triangle rouge ou encore Traces une exposition photographique présentant des lieux de mémoire et des camps.
L’Asbl propose également la visite du Parcours symbolique : au travers de témoignages de rescapés et d’extraits de film, le visiteur est amené à s’interroger : aurais-je été victime ou bourreau ? Cette mise en situation symbolique pose la question de la responsabilité de chaque citoyen et de l’implication individuelle. Le Parcours symbolique, bénéficie d’un encadrement pédagogique: lors de la réservation, les groupes reçoivent un dossier préparatoire. Une kyrielle d’autres supports sont mis à la disposition des Villes membres du réseau.