Après l’église de Gelbressée, c’est au tour de celle de Wartet de bénéficier d’une cure de jouvence de la part du service Maintenance de la Ville de Namur.
De style néo-gothique, cette église aurait été construite entre 1892 et 1895. Ses matériaux de construction proviennent de la localité : les pierres de grés ont été extraites de deux carrières du village située l’une dans la rue Ardenne, l’autre à Bayet. Les bois ont, quant à eux, été offerts par la famille d’Arenberg (ancien propriétaire du château de Marche-les-Dames). Les chênes ont coupés dans les bois de Marche-les-Dames et le mobilier a été créé, à l’époque, par l’école de sculpture de Namur.
A observer, au fond de la nef, les deux toiles offertes par l’artiste peintre Georges Cosse. Le chemin de croix a été réalisé par un autre artiste ayant séjourné dans la localité, Charles Fonteyne.
Les peintures ont été restaurées par Jean-Marie David. Les vitraux du chœur sont des dons des paroissiens. Sainte Apolline est implorée depuis le 3e siècle pour les maux de dents. Ne voulant pas renier sa foi, elle fut martyrisée sur un bûcher après qu’on lui eût enlevé toutes ses dents.
Bien des siècles plus tard, l’édifice vit désormais une nouvelle jeunesse grâce à plusieurs mois d’efforts fournis par des hommes efficaces et investis. Celle-ci n’avait plus été repeinte depuis plus de 40 ans.
Les travaux consistaient surtout en un rafraîchissement des peintures intérieures. Une intervention qui s’est révélée, malgré tout, conséquente. Murs, statues,… tout a été repeint. Sans oublier les deux sacristies. Mais aussi les peintures de la porte extérieure.
Ensuite, il a également été décidé de placer des grilles afin d'isoler et de mettre en valeur les statues. Puis, le service Maintenance a terminé le chantier par le changement de toutes les ampoules.
Le résultat est bluffant. Un résultat que l’on doit également à Gabriel Peeters. Peintre professionnel à la retraite âgé de 73 ans. Et si le monde de la « couleur » était son métier, c’est aussi sa passion. C’est ce qui l’a poussé à « prendre les pinceaux » pour partir à l’assaut des murs des édifices namurois.
Grâce à son expertise, l’homme est venu prêter main forte aux hommes de la Ville de Namur. Et ces derniers sont toujours ravis de le voir à l’œuvre.
En effet, ce n’est pas la première fois qu’il propose ses services. « Je suis intervenu dans l’église de Fooz-Wépion, dans l’église de la Marlagne et dans celle de Gelbressée », nous confie le septuagénaire qui ne fait absolument pas son âge.
Ce passionné bénévole se souvient du premier jour où ses services ont été requis : « C’est en fait le curé de Wépion qui m’a interpellé une première fois pour quelques interventions dans son église. Il savait que c’était ma passion. Puis, de fil en aiguille, la Ville de Namur a fini par me contacter pour d’autres édifices. »
Mais d’où lui vient cette passion ? Il faut savoir que Gabriel Peeters était à la tête de sa propre société de peinture. À vrai dire, c’est une affaire de famille : « J’étais la 3e génération à la tête de l’entreprise. Après mon père et mon grand-père. C’est eux qui ont exigé que je fasse les Beaux-Arts où j’ai appris les bases pendants 5 ans. » Il a ainsi pratiqué les techniques anciennes. Ainsi que la technique à la « Feuille d’Or ».
Il suit toujours des cours
Puis, arrive le jour de la pension… Mais pour Gabriel Peeters, pas question d’arrêter. « J’ai toujours dit que je continuerais la peinture. J’ai alors pris des cours de peintures d’icônes. J’aime travailler à l’ancienne avec du jaune d’œuf et du vinaigre. » Des cours qu’il suit toujours actuellement, tous les mardis.
Ce bénévolat, depuis 6 ou 7 ans, il ne le vit que dans les églises. « Et je ne fais de la concurrence à personne », assure-t-il.
« Et puis, il y a une bonne équipe à la Ville », précise le peintre avec le sourire.
Son travail est à chaque fois salué par les peintres de la Maintenance mais aussi par l’échevin du Patrimoine et des Cultes, Tanguy Auspert. L’échevin est toujours admiratif de ses prouesses sur le terrain et souligne la bonne entente qu’il y a entre lui et les ouvriers communaux. Une véritable osmose s’est installée entre eux.
Et quand on demande à Gabriel Peeters s’il compte s’arrêter un jour, il répond sans hésitation : « J’espère continuer aussi longtemps que je le peux ! »
Il découvre une fresque de la fin du 19e
Surtout quand on sait que travailler sur les murs de véritables morceaux de l’histoire namuroise apporte son lot de surprises. « En effet, il arrive qu’en nettoyant, je tombe sur d’anciennes peintures. Comme ici, à Wartet. Alors que je nettoyais l’autel, j’ai vu apparaître un visage. En fait, on avait recouvert une fresque du 19e siècle. Mais c’est très fragile. J’ai mis 15 jours à la décaper tout doucement. Je l’ai laissée telle quelle. Je l’ai juste protégée avec du vernis. Ce genre de découverte nourrit ma passion », ponctue Gabriel Peeters en attendant que ses services l’amènent dans un nouveau lieu de culte namurois.
De style néo-gothique, cette église aurait été construite entre 1892 et 1895. Ses matériaux de construction proviennent de la localité : les pierres de grés ont été extraites de deux carrières du village située l’une dans la rue Ardenne, l’autre à Bayet. Les bois ont, quant à eux, été offerts par la famille d’Arenberg (ancien propriétaire du château de Marche-les-Dames). Les chênes ont coupés dans les bois de Marche-les-Dames et le mobilier a été créé, à l’époque, par l’école de sculpture de Namur.
A observer, au fond de la nef, les deux toiles offertes par l’artiste peintre Georges Cosse. Le chemin de croix a été réalisé par un autre artiste ayant séjourné dans la localité, Charles Fonteyne.
Les peintures ont été restaurées par Jean-Marie David. Les vitraux du chœur sont des dons des paroissiens. Sainte Apolline est implorée depuis le 3e siècle pour les maux de dents. Ne voulant pas renier sa foi, elle fut martyrisée sur un bûcher après qu’on lui eût enlevé toutes ses dents.
Bien des siècles plus tard, l’édifice vit désormais une nouvelle jeunesse grâce à plusieurs mois d’efforts fournis par des hommes efficaces et investis. Celle-ci n’avait plus été repeinte depuis plus de 40 ans.
Les travaux consistaient surtout en un rafraîchissement des peintures intérieures. Une intervention qui s’est révélée, malgré tout, conséquente. Murs, statues,… tout a été repeint. Sans oublier les deux sacristies. Mais aussi les peintures de la porte extérieure.
Ensuite, il a également été décidé de placer des grilles afin d'isoler et de mettre en valeur les statues. Puis, le service Maintenance a terminé le chantier par le changement de toutes les ampoules.
Le résultat est bluffant. Un résultat que l’on doit également à Gabriel Peeters. Peintre professionnel à la retraite âgé de 73 ans. Et si le monde de la « couleur » était son métier, c’est aussi sa passion. C’est ce qui l’a poussé à « prendre les pinceaux » pour partir à l’assaut des murs des édifices namurois.
Grâce à son expertise, l’homme est venu prêter main forte aux hommes de la Ville de Namur. Et ces derniers sont toujours ravis de le voir à l’œuvre.
En effet, ce n’est pas la première fois qu’il propose ses services. « Je suis intervenu dans l’église de Fooz-Wépion, dans l’église de la Marlagne et dans celle de Gelbressée », nous confie le septuagénaire qui ne fait absolument pas son âge.
Ce passionné bénévole se souvient du premier jour où ses services ont été requis : « C’est en fait le curé de Wépion qui m’a interpellé une première fois pour quelques interventions dans son église. Il savait que c’était ma passion. Puis, de fil en aiguille, la Ville de Namur a fini par me contacter pour d’autres édifices. »
Mais d’où lui vient cette passion ? Il faut savoir que Gabriel Peeters était à la tête de sa propre société de peinture. À vrai dire, c’est une affaire de famille : « J’étais la 3e génération à la tête de l’entreprise. Après mon père et mon grand-père. C’est eux qui ont exigé que je fasse les Beaux-Arts où j’ai appris les bases pendants 5 ans. » Il a ainsi pratiqué les techniques anciennes. Ainsi que la technique à la « Feuille d’Or ».
Il suit toujours des cours
Puis, arrive le jour de la pension… Mais pour Gabriel Peeters, pas question d’arrêter. « J’ai toujours dit que je continuerais la peinture. J’ai alors pris des cours de peintures d’icônes. J’aime travailler à l’ancienne avec du jaune d’œuf et du vinaigre. » Des cours qu’il suit toujours actuellement, tous les mardis.
Ce bénévolat, depuis 6 ou 7 ans, il ne le vit que dans les églises. « Et je ne fais de la concurrence à personne », assure-t-il.
« Et puis, il y a une bonne équipe à la Ville », précise le peintre avec le sourire.
Son travail est à chaque fois salué par les peintres de la Maintenance mais aussi par l’échevin du Patrimoine et des Cultes, Tanguy Auspert. L’échevin est toujours admiratif de ses prouesses sur le terrain et souligne la bonne entente qu’il y a entre lui et les ouvriers communaux. Une véritable osmose s’est installée entre eux.
Et quand on demande à Gabriel Peeters s’il compte s’arrêter un jour, il répond sans hésitation : « J’espère continuer aussi longtemps que je le peux ! »
Il découvre une fresque de la fin du 19e
Surtout quand on sait que travailler sur les murs de véritables morceaux de l’histoire namuroise apporte son lot de surprises. « En effet, il arrive qu’en nettoyant, je tombe sur d’anciennes peintures. Comme ici, à Wartet. Alors que je nettoyais l’autel, j’ai vu apparaître un visage. En fait, on avait recouvert une fresque du 19e siècle. Mais c’est très fragile. J’ai mis 15 jours à la décaper tout doucement. Je l’ai laissée telle quelle. Je l’ai juste protégée avec du vernis. Ce genre de découverte nourrit ma passion », ponctue Gabriel Peeters en attendant que ses services l’amènent dans un nouveau lieu de culte namurois.