Le dimanche 30 mars 2014 s’est déroulée l’inauguration de l’église Saint Martin de Dave en présence de Monseigneur Remi Van Cottem, Evêque de Namur et de Tanguy Auspert, Echevin du Patrimoine et des Cultes. L’occasion pour les fidèles de redécouvrir ce bâtiment de style roman-gothique.
Depuis sa construction au XVIème siècle, sur base d’un édifice roman, à nos jours, l’église St Martin de Dave a subi de nombreuses transformations pour suivre son temps et devenir, en avril 1941 un monument classé de style roman-gothique.
Il s’agit en effet d’un bijou patrimonial, les éléments les plus anciens, à savoir l’amorce de la nef et le gros œuvre de la tour, remontent au 11e siècle.
Comme tout bâtiment ayant un certain âge, le temps avait laissé ses marques sur l’église. Les ardoises manquantes ou brisées de la toiture permettaient notamment à l’eau de s’infiltrer à travers les combles jusqu’au plafonnage. Une restauration était de rigueur afin de préserver la nef et la tour d’origine romane ainsi que les monuments funéraires et le riche mobilier d’inspiration baroque.
Malgré une attente de plus de 20 ans et les demandes répétées du Conseil de fabrique de Dave, le dossier fut jugé non prioritaire sous la législature 2000-2006. Dès l’arrivée de Tanguy Auspert à la tête de l’échevinat du Patrimoine en 2006, les démarches nécessaires furent entreprises et le long processus de restauration put alors commencer.
En juillet 2010, le marché fut attribué à Sintra Construct pour 538.181,07 euros. Cette restauration fut subsidiée par la Wallonie à hauteur de 365.729,23 euros. L’arrêté d’octroi ayant été reçu le 07 février 2012, les travaux purent commencer le 04 juin de la même année.
Le 29 mai 2013, un premier air de fête animait l’église St Martin avec la pose du nouveau coq au sommet du clocher. Il fut nommé François, en référence au Pape ainsi qu’à Saint François d’Assise. Un symbole important puisqu’il se veut être le trait d’union entre les rochers du Néviau et la Meuse. Une nouvelle étape venait d’être franchie dans le cadre de la restauration du lieu.
Et la découverte risque bien d’en avoir émerveillé plus d’un au vu de l’ampleur des travaux réalisés. En effet, il s’agit ici de travaux de restauration et de conservation entrepris du sol au plafond : la couverture en ardoises naturelles de l’église et du clocher a été renouvelée et les charpentes en chêne ont été restaurées. Il fut également procédé au rejointoiement des façades, à la restauration du portail à l’entrée comprenant les grilles et les pierres ainsi qu’au placement d’un nouvel égouttage pour l’eau de pluie.
A l’intérieur de l’église, les plafonds ont été restaurés et peints à la chaux, une nouvelle double porte en verre a été installée et des tapis chauffants sont venus remplacer les vieux poêles au mazout.
Aussi, d’importants travaux de stabilité ont été réalisés au niveau du clocher, notamment par la pose d’une poutre de ceinture en béton armé à la base de celui-ci, la construction d’un nouveau plancher dans les combles, la restauration de la maçonnerie et de la charpente ainsi que le renouvellement des poutres en chêne. Sans oublier la pose d’un nouveau paratonnerre.
Ce dimanche 30 mars 2014, après de nombreuses années d’attente, les Davois ont enfin pu découvrir leur église complètement restaurée.
Depuis sa construction au XVIème siècle, sur base d’un édifice roman, à nos jours, l’église St Martin de Dave a subi de nombreuses transformations pour suivre son temps et devenir, en avril 1941 un monument classé de style roman-gothique.
Il s’agit en effet d’un bijou patrimonial, les éléments les plus anciens, à savoir l’amorce de la nef et le gros œuvre de la tour, remontent au 11e siècle.
Comme tout bâtiment ayant un certain âge, le temps avait laissé ses marques sur l’église. Les ardoises manquantes ou brisées de la toiture permettaient notamment à l’eau de s’infiltrer à travers les combles jusqu’au plafonnage. Une restauration était de rigueur afin de préserver la nef et la tour d’origine romane ainsi que les monuments funéraires et le riche mobilier d’inspiration baroque.
Malgré une attente de plus de 20 ans et les demandes répétées du Conseil de fabrique de Dave, le dossier fut jugé non prioritaire sous la législature 2000-2006. Dès l’arrivée de Tanguy Auspert à la tête de l’échevinat du Patrimoine en 2006, les démarches nécessaires furent entreprises et le long processus de restauration put alors commencer.
En juillet 2010, le marché fut attribué à Sintra Construct pour 538.181,07 euros. Cette restauration fut subsidiée par la Wallonie à hauteur de 365.729,23 euros. L’arrêté d’octroi ayant été reçu le 07 février 2012, les travaux purent commencer le 04 juin de la même année.
Le 29 mai 2013, un premier air de fête animait l’église St Martin avec la pose du nouveau coq au sommet du clocher. Il fut nommé François, en référence au Pape ainsi qu’à Saint François d’Assise. Un symbole important puisqu’il se veut être le trait d’union entre les rochers du Néviau et la Meuse. Une nouvelle étape venait d’être franchie dans le cadre de la restauration du lieu.
Et la découverte risque bien d’en avoir émerveillé plus d’un au vu de l’ampleur des travaux réalisés. En effet, il s’agit ici de travaux de restauration et de conservation entrepris du sol au plafond : la couverture en ardoises naturelles de l’église et du clocher a été renouvelée et les charpentes en chêne ont été restaurées. Il fut également procédé au rejointoiement des façades, à la restauration du portail à l’entrée comprenant les grilles et les pierres ainsi qu’au placement d’un nouvel égouttage pour l’eau de pluie.
A l’intérieur de l’église, les plafonds ont été restaurés et peints à la chaux, une nouvelle double porte en verre a été installée et des tapis chauffants sont venus remplacer les vieux poêles au mazout.
Aussi, d’importants travaux de stabilité ont été réalisés au niveau du clocher, notamment par la pose d’une poutre de ceinture en béton armé à la base de celui-ci, la construction d’un nouveau plancher dans les combles, la restauration de la maçonnerie et de la charpente ainsi que le renouvellement des poutres en chêne. Sans oublier la pose d’un nouveau paratonnerre.
Ce dimanche 30 mars 2014, après de nombreuses années d’attente, les Davois ont enfin pu découvrir leur église complètement restaurée.