L’Académie des Beaux-Arts : on avance !




A Namur, le chantier de l’Ecole des Beaux-Arts avance à grands pas. Les 3 premières phases du chantier (hormis 3 bis et 3 ter) sont en cours de finalisation. Il restera alors à entamer les travaux du bâtiment dit ‘Cobergher’.

Le dossier de l’école des Beaux-Arts a débuté en 2010 à l’initiative de Tanguy Auspert, Premier Echevin du Patrimoine. Les demandes de subsides avaient aussi été lancées cette année-là. Les travaux ont commencé en 2012 et s’achèvent maintenant peu à peu. Les phases 1, 2 et 3 du chantier des Beaux-Arts sont en cours de finalisation.

La première phase concernait la construction d’une extension neuve entre les deux mus mitoyens (latéral et arrière). Ce nouvel espace est déjà terminé depuis longtemps et les abords ont été réalisés récemment, avec notamment la disposition de diverses plantations et cette semaine le bétonnage de la cour arrière.

La phase 2, quant à elle concernait la démolition de certains bâtiments arrières, la rénovation des bâtiments n°14, 16 et 18 de la rue du Lombard, la construction d’une verrière à l’arrière des bâtiments n°14 et 16 et l’aménagement de la cour devant le bâtiment « cobergher ». Cette phase est aussi en cours de finalisation : il ne reste plus qu’à aménager le hall d’entrée des locaux (plafonnage, etc.).

Enfin, la 3ème phase en est aussi à un bon état d’avancement. Cette phase concernait essentiellement des travaux de restauration : restauration de la couronne de la cour, ailes sud et est des bâtiments n°20 et 22 de la rue du Lombard, et aménagement de la cour sud. Il ne reste que les finitions intérieures à réaliser : peintures, tuyauterie, plafonnage, placement des portes, etc. Le pavage de la cour intérieure et les peintures des façades ont été réalisés dernièrement.

La finalisation de ces trois premières phases devrait voir le jour dans le courant du mois d’octobre. Ces travaux auront atteint un montant d’environ 4,6 millions d’euros. Les travaux ont été confiés à l’entreprise Dherte-Istasse et l’Arbre d’Or est intervenu en tant que bureau d’architecture.

Pour le reste, il faudra commencer les travaux du bâtiment dit ‘cobergher’. Les travaux de celui-ci se composent en deux phases distinctes. La phase 3 bis concerne essentiellement la restauration et la mise en conformité de l’enveloppe extérieure du bâtiment (stabilisation de certaines maçonneries fissurées, restauration de la façade et des grilles, réparation de la toiture, des châssis, etc.). Le cahier des charges de cette phase a déjà été validé par le Conseil en octobre 2014. L’appel d’offres devrait débuter prochainement. Les travaux sont estimés à 816.765 € et devraient pouvoir bénéficier de subsides du SPW. Ils devraient débuter au printemps 2016 et se terminer un an plus tard.

La rénovation intérieure du bâtiment fait quant à elle l’objet de la phase 3 ter. Ces travaux concerneront entre autres la mise en conformité du bâtiment au niveau de la stabilité, de la sécurité incendie, de l’électricité, chauffage et sanitaires, mais aussi le revêtement des murs et des plafonds, la réfection du sol, etc. Le cahier des charges de cette dernière phase devrait prochainement être établi. En théorie, les travaux devraient pouvoir démarrer durant l’année 2017. On estime le coût de ces travaux à hauteur de 1.330.000 €. La mise en conformité des éléments techniques (électricité, HVAC, incendie, sanitaires) devrait pouvoir être subsidiée en majeure partie par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre du PPT (Programme Prioritaire de travaux). Ce programme a été spécialement conçu pour soutenir les établissements scolaires devant bénéficier de travaux estimés comme urgents.

Quoiqu’il en soit, le chantier avance à grand pas pour que le bâtiment puisse retrouver bientôt sa splendeur passée et accueillir comme il se doit ses 1200 élèves au quotidien. Si tout se passe bien, nous devrions pouvoir admirer la ‘nouvelle’ Académie des Beaux-Arts à la rentrée 2017. L’Echevin Tanguy Auspert, très attentif à l’avancement des travaux, se réjouit déjà de voir débuter les travaux du dernier bâtiment, ceux du cobergher.



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