Prise de parole en introduction du Colloque :" Les femmes résistantes oubliées de la Mémoire officielle"
"La thématique de ce colloque résonne à plus d’un titre.
- A titre personnel d’abord. Mon histoire familiale a été marquée par l’action de mon grand-père qui pendant la guerre a aidé, à Bastogne, des enfants juifs à échapper aux griffes de l’envahisseur.
- Au niveau personnel encore, et indépendamment des fonctions qui sont les miennes au niveau communal, je me fais un point d’honneur à participer, quand j’en ai la possibilité, aux diverses commémorations organisées sur le territoire du Grand Namur
- Enfin, quand j’occupais les fonctions d’Echevin de la Jeunesse, j’ai encouragé l’organisation du Train des Mille vers Auschwitz pour les élèves d’écoles namuroises, et en me rendant sur place, à trois reprises, en compagnie d’anciens déportés venus témoigner de ce qu’ils avaient vécu pendant la guerre.
• En 2010, dans le cadre du programme « Devoir de Mémoire » j’ai mis sur pied les visites de jeunes namurois, à raison de 700 élèves provenant des établissements d’enseignement secondaire namurois ou de Mouvements de Jeunesse.
• Ils ont pu découvrir :
o le Fort de Breendonk, haut lieu belge de l’univers concentrationnaire
o le Musée juif de la Déportation et de la Résistance à Malines, situé à la caserne Dossin, qui fit office de centre de rassemblement pour la déportation des juifs de Belgique.
• L’histoire récente est venue nous rappeler toute l’acuité du Devoir de Mémoire. La cruauté, la barbarie, le racisme ou la peur de l’autre restent malheureusement toujours bel et bien d’actualité. Face à la négation de la dignité humaine, des hommes et des femmes ont posé des actes d'une infinie humanité et d'une totale abnégation au nom de la liberté.
• Leur sacrifice ultime ne doit pas rester dans l’oubli graduel de l’Histoire.
• En ma qualité d’Echevin du Patrimoine, j’attache une importance toute particulière à l’entretien et à la restauration, le cas échéant, des monuments aux morts des 2 guerres.
• Aussi, nous nous sommes attachés à restaurer pas moins de 40 monuments aux morts ou plaque commémoratives sur notre territoire namurois. Afin de conserver ces témoins du sacrifice et des efforts de nos grands-parents, pour garder notre démocratie et la consolider.
• La transmission de la mémoire des génocides, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre est indispensable. Il est primordial de fournir les outils aux générations futures pour qu’elles puissent décrypter le monde dans lequel elles vivent.
• Je terminerai par une citation du philosophe et écrivain Georges Santayana et qui résonne tout particulièrement de nos jours : « Celui qui ne se souvient pas du passé est condamné à le revivre »
"La thématique de ce colloque résonne à plus d’un titre.
- A titre personnel d’abord. Mon histoire familiale a été marquée par l’action de mon grand-père qui pendant la guerre a aidé, à Bastogne, des enfants juifs à échapper aux griffes de l’envahisseur.
- Au niveau personnel encore, et indépendamment des fonctions qui sont les miennes au niveau communal, je me fais un point d’honneur à participer, quand j’en ai la possibilité, aux diverses commémorations organisées sur le territoire du Grand Namur
- Enfin, quand j’occupais les fonctions d’Echevin de la Jeunesse, j’ai encouragé l’organisation du Train des Mille vers Auschwitz pour les élèves d’écoles namuroises, et en me rendant sur place, à trois reprises, en compagnie d’anciens déportés venus témoigner de ce qu’ils avaient vécu pendant la guerre.
• En 2010, dans le cadre du programme « Devoir de Mémoire » j’ai mis sur pied les visites de jeunes namurois, à raison de 700 élèves provenant des établissements d’enseignement secondaire namurois ou de Mouvements de Jeunesse.
• Ils ont pu découvrir :
o le Fort de Breendonk, haut lieu belge de l’univers concentrationnaire
o le Musée juif de la Déportation et de la Résistance à Malines, situé à la caserne Dossin, qui fit office de centre de rassemblement pour la déportation des juifs de Belgique.
• L’histoire récente est venue nous rappeler toute l’acuité du Devoir de Mémoire. La cruauté, la barbarie, le racisme ou la peur de l’autre restent malheureusement toujours bel et bien d’actualité. Face à la négation de la dignité humaine, des hommes et des femmes ont posé des actes d'une infinie humanité et d'une totale abnégation au nom de la liberté.
• Leur sacrifice ultime ne doit pas rester dans l’oubli graduel de l’Histoire.
• En ma qualité d’Echevin du Patrimoine, j’attache une importance toute particulière à l’entretien et à la restauration, le cas échéant, des monuments aux morts des 2 guerres.
• Aussi, nous nous sommes attachés à restaurer pas moins de 40 monuments aux morts ou plaque commémoratives sur notre territoire namurois. Afin de conserver ces témoins du sacrifice et des efforts de nos grands-parents, pour garder notre démocratie et la consolider.
• La transmission de la mémoire des génocides, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre est indispensable. Il est primordial de fournir les outils aux générations futures pour qu’elles puissent décrypter le monde dans lequel elles vivent.
• Je terminerai par une citation du philosophe et écrivain Georges Santayana et qui résonne tout particulièrement de nos jours : « Celui qui ne se souvient pas du passé est condamné à le revivre »