Les pompiers plongeurs ont manifesté le 22 mai 2015 à Jambes pour afficher leur mécontentement à l’égard de la perte de leur prime annoncée par le Ministre de l’Intérieur, Jan Jambon. La zone NAGE a bien entendu les craintes de chacun et compte prendre des mesures.
Début mai, l’annonce de la décision est tombée tel un coup de tonnerre : Jan Jambon, ministre de l’Intérieur, a cassé la délibération qui visait à octroyer une prime aux pompiers plongeurs, comme c’était le cas avant le 1er janvier, date de la mise en place de la réforme fédérale. Au temps des Services Régionaux d’Incendie, le règlement communal qui incluait la prime des plongeurs avait été adopté par la Ville et validé par la tutelle régionale et provinciale. Avec le passage en zone, la tutelle est devenue également fédérale et a cassé le règlement zonal qui était une transposition de l’ancien règlement.
La prime dont bénéficiaient les pompiers plongeurs était bien entendu justifiée. De l’ordre de 200 €, celle-ci permettait à ces derniers de s’entraîner à la plongée en dehors de leurs heures de service, et donc d’acquérir le matériel nécessaire pour cela, de payer les frais de déplacements et d’entrée dans des piscines, etc. La plongée ne fait en effet pas partie des missions obligatoires des pompiers et l’entraînement doit donc venir en plus des heures de travail traditionnelles. Pendant leurs heures de travail, les pompiers plongeurs doivent uniquement s’adonner à leurs missions obligatoires : interventions au feu et missions AMU.
Faute de pouvoir appliquer le règlement « hommes-grenouilles » qui a été annulé, le président de la zone NAGE Tanguy Auspert compte bien prendre les mesures nécessaires pour rendre aux pompiers plongeurs ce qu’il estime devoir leur revenir. Concrètement, la zone introduira un recours devant le Conseil d’Etat pour demander la suspension et l’annulation de la décision ministérielle. Elle invite les syndicats à se joindre à la démarche, notamment par une intervention volontaire dans l’action introduite auprès du Conseil d’Etat.
Toutefois, les délais peuvent être longs en attendant la décision finale, même la suspension pour raison d’urgence. C’est pourquoi la zone ne peut qu’inviter les plongeurs à prendre leur mal en patience. Si les démarches juridiques et politiques de la zone aboutissent, les plongeurs devraient pouvoir récupérer leur prime de manière rétroactive pour les plongées qu’ils ont effectuées.
Ce mardi 19 mai, le Collège de la Zone a en outre demandé que soit présenté au tout prochain Conseil de Zone, début juin, un rapport juridique, financier et opérationnel sur les mesures alternatives qui pourraient être prises au niveau zonal afin de voir comment indemniser les plongeurs sans nuire aux chances de succès du recours devant le Conseil d’Etat, tout en permettant de maintenir un bon niveau de sécurité pour la population et les plongeurs eux-mêmes.
Début mai, l’annonce de la décision est tombée tel un coup de tonnerre : Jan Jambon, ministre de l’Intérieur, a cassé la délibération qui visait à octroyer une prime aux pompiers plongeurs, comme c’était le cas avant le 1er janvier, date de la mise en place de la réforme fédérale. Au temps des Services Régionaux d’Incendie, le règlement communal qui incluait la prime des plongeurs avait été adopté par la Ville et validé par la tutelle régionale et provinciale. Avec le passage en zone, la tutelle est devenue également fédérale et a cassé le règlement zonal qui était une transposition de l’ancien règlement.
La prime dont bénéficiaient les pompiers plongeurs était bien entendu justifiée. De l’ordre de 200 €, celle-ci permettait à ces derniers de s’entraîner à la plongée en dehors de leurs heures de service, et donc d’acquérir le matériel nécessaire pour cela, de payer les frais de déplacements et d’entrée dans des piscines, etc. La plongée ne fait en effet pas partie des missions obligatoires des pompiers et l’entraînement doit donc venir en plus des heures de travail traditionnelles. Pendant leurs heures de travail, les pompiers plongeurs doivent uniquement s’adonner à leurs missions obligatoires : interventions au feu et missions AMU.
Faute de pouvoir appliquer le règlement « hommes-grenouilles » qui a été annulé, le président de la zone NAGE Tanguy Auspert compte bien prendre les mesures nécessaires pour rendre aux pompiers plongeurs ce qu’il estime devoir leur revenir. Concrètement, la zone introduira un recours devant le Conseil d’Etat pour demander la suspension et l’annulation de la décision ministérielle. Elle invite les syndicats à se joindre à la démarche, notamment par une intervention volontaire dans l’action introduite auprès du Conseil d’Etat.
Toutefois, les délais peuvent être longs en attendant la décision finale, même la suspension pour raison d’urgence. C’est pourquoi la zone ne peut qu’inviter les plongeurs à prendre leur mal en patience. Si les démarches juridiques et politiques de la zone aboutissent, les plongeurs devraient pouvoir récupérer leur prime de manière rétroactive pour les plongées qu’ils ont effectuées.
Ce mardi 19 mai, le Collège de la Zone a en outre demandé que soit présenté au tout prochain Conseil de Zone, début juin, un rapport juridique, financier et opérationnel sur les mesures alternatives qui pourraient être prises au niveau zonal afin de voir comment indemniser les plongeurs sans nuire aux chances de succès du recours devant le Conseil d’Etat, tout en permettant de maintenir un bon niveau de sécurité pour la population et les plongeurs eux-mêmes.