Ecole de BELLEVUE : un nouveau départ !

Porté par Tanguy Auspert, Echevin du Patrimoine et de la Jeunesse, le projet de construire une toute nouvelle école sur le plateau de Bellevue à Jambes a été approuvé le lundi 12 septembre 2011 par le Conseil Communal de Namur.

La création de cette nouvelle implantation a pour objectif d’accueillir les enfants fréquentant les pavillons « provisoires » de l’école de Froidebise datant d’une bonne quarantaine d’année et de faire face à la forte augmentation de la population scolaire de l’école d’Erpent dont la moitié des classes sont hébergées dans des modules préfabriqués.

On peut sans se tromper affirmer que l’école de Bellevue est attendue de pied ferme tant par les équipes éducatives que par les enfants et leurs parents de l’école de Froidebise et d’Erpent.

Dès l’entame de cette législature, l’idée s’est rapidement imposée qu’il convenait d’apporter une solution structurelle aux problèmes rencontrés à l’école de Froidebise dont les pavillons n’avaient de provisoires que de nom tout en ayant égard à la forte augmentation de la population scolaire d’Erpent suite au succès de l’enseignement par immersion.

Profitant de l’appel à projets lancé en 2007 par la Communauté française pour réaliser une expérience pilote en matière de Partenariat Public-Privé (PPP), l’Echevinat du Patrimoine n’hésita pas un instant à saisir la balle au bond en introduisant un dossier de candidature qui fut retenu sur une liste de 35 projets considérés comme étant prioritaires.

Malgré la tenue d’un conseil communal extraordinaire le 15 juin 2009 approuvant à l’unanimité les modalités de participation à ce PPP, c’était sans compter la mise en place quelques semaines plus tard d’un nouveau gouvernement à la Communauté française qui pris l’option de ne pas poursuivre dans la voie du PPP sans en évaluer son coût et sa faisabilité.

Face à cette remise en cause des promesses faites par le gouvernement précédent, les échevins du Patrimoine et de l’Enseignement des villes et communes concernées n’ont pas hésité à mener une action de sensibilisation le 1er septembre 2010 devant le Cabinet du Ministre Jean-Marc Nollet en charge des Bâtiments scolaires en construisant symboliquement un mur de briques rappelant l’attente des enseignants, des enfants et des parents de voir aboutir les 35 projets qui avaient été retenus.

Cet appel fut entendu par le Gouvernement de la Communauté française qui décida le 11 octobre 2010 d’abandonner le mécanisme du PPP pour un financement exceptionnel de 233,6 millions € destiné à répondre aux promesses faites antérieurement.

C’est en date du 25 mars 2011, que la Ville de Namur reçu confirmation que le projet de construction de l’école de Bellevue pourra bel et bien être financé via ce financement alternatif à concurrence d’un plafond pour les travaux subsidiables fixé à 6.720.816 euros.

Ce projet sera ainsi subsidié à concurrence de 60 % à charge du Fonds des Bâtiments scolaires. Une subvention « intérêts » est accordée pour les intérêts dépassant 1,25%. Le solde de 40% sera couvert par un emprunt garanti à charge du Fonds de garantie.

A l’occasion de l’approbation du projet par le Conseil communal, les contours de celui-ci ont été présentés à la presse en présence de Geneviève Lazaron, Echevine de l’Enseignement, ainsi que des directeurs des deux écoles concernées à savoir Laurence Lenoble, Directrice de l'Ecole de Froidebise et Stéphane Jalhay, Directeur de l'Ecole d'Erpent.

L’option a été prise de recourir à un « concept & build », un mécanisme par lequel le soumissionnaire assure la conception de l’école ainsi que sa réalisation.

C’est ainsi que tout en respectant les normes physiques et financières de la Communauté française, le projet comprendra 28 nouvelles classes, une salle gym de 15m x 18m, un réfectoire de 240 m2, une cour de récréation de 1700 m2, 3 locaux pour les cours philosophiques, 4 locaux pour les ateliers de bricolages. Le budget est estimé à 6.720.816 euros.

Une attention particulière sera également réservée à l’aspect énergétique du futur bâtiment en incitant le soumissionnaire à construire un bâtiment « passif » ou à tout le moins « basse énergie ».